Mahaut rêvasse dans sa chambre.

Mahaut était allongée sur son lit, regardant le haut plafond d'une extrême blancheur. Dans quelques minutes, elle va aller soigner un patient ; Mahaut ne trouve, cependant, pas cette situation si ennuyeuse. Même si elle se prend pour une gamine de 7 ans, alors, qu'elle en a 12 ! C'est comme si elle ne voyait pas qu'elle se développait (Truc impossible dans l'sens où elle a de gros seins XD). Mahaut est mince : 30 kilos. Mais, elle est aussi petite : 1m32. Malgré ces petits désingréments, Mahaut vit PRESQUE (Le presque écrit en gros x) ) comme toutes les autres filles. La mamie de l'asile à l'air très bonne. Mahaut est arrivée en bus, son portable possait sur le siège voisin ; personne ne voulu l'approcher ! Les personnes la sentaient "Bizarre"...Il est vrai qu'une fille, tête dans les jambes n'est pas très convenant dans un bus ! Elle avait entendu les freins du bus, et, avant même que le chauffeur n'aie pu dire que c'était son arrêt : elle prit sa valise. Son portable toujours sur le siège ; il vibra et tomba dans l'allée du bus. Mahaut ne s'en soucier guère ; d'ailleurs, elle était prête à le laissée. Quand, tout d'un coup, quand elle eût enfin le plaisir de sortitr du bus, une femme vint le lui rendre:

<< Mademoiselle, votre portable ! >>

Les yeux rivés sur le sol, Mahaut prit juste le portable et dit un "merci" assez inaudible. Elle marcha le loin de la rue avant de voir enfin l'asile, et voilà ! tout cela s'était passé quelques minutes avant de se retrouver dans sa chambre. Mahaut était toujours couchée sur le lit, quand elle entendit toquer.
-Ouvrez !
Dit Mahaut d'un souffle léger.

Chouette mais comme c'est ''léger'' faudrais éviter de mettre des trucs ''semi-drole'' entre parentèses...

Tu rép' ?

_Cela faisait des heures que Sayo
regardait son portable. Peut être que, d'un instant à l'autre, cette
petite machine dont elle ne s'était jamais vraiment servie allait
allumer en elle une lueur d'espoir. Un simple appel, voir un sms,
pourquoi pas. Quelque chose ou quelqu'un qui lui annoncerait qu'elle
n'aurait pas à y aller. Il devait bien y avoir ne serais-ce qu'un
pauvre idiot dans ce monde qui accepterait de s'occuper d'elle. Une
famille nombreuse prise de pitié, un vieil homme qui veut d'elle pour
faire le ménage, n'importe quoi, n'importe qui. Elle serra le point,
les mouvements de l'autobus lui donnaient la nausée et pourtant, elle
ne voulait pas qu'il s'arrête. Elle ne voulait pas y aller, elle
n'avait rien à faire là-bas. Elle, elle n'était pas folle. Non, elle ne
l'était pas. Elle n'était pas comme eux, elle n'entendait pas de voix
et elle n'avait pas d'hallucination. Pourquoi fallait-on qu'on l'emmène
dans un lieu où on mélangeait hôpital psychiatrique et orphelinat? Se
retrouver au milieu d'une centaine de fous tordus, non merci.
_Elle
se recroquevilla sur son visage, collant son visage dans ses genoux
sous le regard amusé des autres passagers. Un mélange de dégoût et de
peur monta en elle, oui, elle avait très peur. Elle pensait qu'elle
aurait enfin la paix après... ça. Ce n'était pas le cas, orpheline,
elle n'avait personne et jamais elle ne s'était sentie aussi seule.
Puis se faire des « amis » là-bas ? Rien de plus idiot, elle vaut bien
mieux que tous ces gens.
_Sayo fut
soudainement projeté en avant, laissant échapper son portable.
L’autobus venait de s’arrêter. Le chauffeur prononça le nom de la rue
plusieurs fois, mais elle n’en avait rien à faire. Elle savait que
c’était à elle de descendre, c’est tout. Elle se leva lentement et se
dirigea d’un pas nonchalant vers la sortie, zigzaguant entre les
passagers.
_Elle n’était plus vraiment
maître d’elle-même, elle effectuait diverses actions sans savoir
vraiment qu’elle les faisait. Elle ne s’en rendit compte que quand elle
sentit sur sa nuque le vent frais qui qualifiait si bien le printemps.
Elle avança d’un pas, pourquoi ? Sais pas. C’est comme ça, c'est tout.
Elle s’attendait à entendre l’autobus partir mais au lieu de ça, une
voix de femme. Une voix qui lui était adressé.

« Mademoiselle ! Vous avez oublié votre téléphone ! »

_Toute
personne normale se serait sentie soulagée et heureuse, mais Sayo s’en
fichait totalement. Les yeux rivés vers le sol, elle ne voulait même
pas faire l’effort de lever la tête. Elle se contenta de prendre
doucement le téléphone et d’essayer d’articuler un « Merci ». La jeune
femme n'avait pas du le percevoir puisque quelque minutes – ou heures,
difficile à dire – plus tard, elle entendait le ronronnement du moteur
et les crissement des pneus sur le bitumes.
_Quelques
rues plus tard, elle y était. Elle avait encore l’occasion de partir,
mais ses pieds ne l’écoutait pas et partirent dans la direction qu’elle
ne souhaitait pas. Puis après, ils se mirent à courir. Mais elle, elle
ne voulait pas. Elle ne parvenait pas à savoir pourquoi courait-elle,
tout ce qu’elle souhaitait, c’était ne pas y aller.
_Un
portail blanc et une allée d’orties, elle y était. Que faire à présent,
fuir ? Non, elle l’avait déjà fais. A présent, elle devait accepter d’y
aller. Mais bien sûr, jamais ça n’arrivera. Elle poussa la grille et
fut insensible à la froideur de celle-ci. Pour tout dire, plus rien ne
l’importait vraiment. Elle enfonça ses pieds dans les orties et avança,
sans même essayer de ne pas trop se faire mal.
_Plus
elle avançait, plus une douleur aiguë se déposait sur ses chevilles.
Plus qu’une simple douleur, une brûlure un peu plus intense à chaque
mouvement. Les épines s’enfonçaient dans sa chaires et faisaient
dégouliner son sang, un peu plus, à chaque fois. Sa cheville était
rouge, de par les épines des branches et des rougeurs que déclenchaient
les petites épines des feuilles.
_Elle se
stoppa, son pied était accroché à quelque chose. Elle tourna la tête,
sa cheville s’était entortillée atour d’une branche. Elle le tira d’un
coup sec, mais elle ressentit tout d’un coup la douleur qu’elle ne
percevait pas jusqu'à maintenant. Elle chuta, presque tout son corps
goûtait à présent à cette sensation. Elle agrippa d’une main ferme la
branche et l’arracha pour libérer son pied. Elle se leva difficilement,
tout le bas de son corps la faisait affreusement souffrir et elle
mourrait d’envie de se gratter le visage, maudites orties. Ne pouvant
se retenir, elle se chatouilla le visage, sa main laissant sur son
passage, un liquide chaud et amère. Prise de vertige, elle posa l’autre
main sur sa tête.
_Elle ferma les yeux et les rouvrit peut de temps après. Un… chien ?

Waf waf * j'ai tout cassé je sais x) *
J'aime beaucoup ton style d'écriture Mahaut'

Ah désolée c'était Gigi qui se prenait pour un chien...
Mahaut regardait Mémé et Abi avec de grands yeux.
- On va au super u pour te prendre une crème, vu l'état de ton visage...
Abi' aida Mahaut à se relever.

* une ptite suite ?

Lilou arrive et hurle en voyant le visage de Mahaut :
"_Mon Dieu, qu'est-ce que vous lui avez fais à cette pauvre petite ? (oui, elle a dit petite)
_Bah rien, elle est tombé dans les ronces, on l'a pas torturé hein ! On allait acheter une crème pour son visage à la pharmacie."
Réplique Aby qui tape sur les ronces avec un rateau.
"_Bon, toi, viens avec moi, un peu d'eau froide te feras du bien sur toutes ces brulures. J'ai un désinfectant qui pique pas pour ces vilaines plaies pas belles, et des petits pansements tout mimis tout pleins rien que pour toi !
Louisa attrape délicatement Mahaut par un pan de son tee-shirt déchiqueté pour pas lui faire mal et commence à l'emmener gentiment vers le vieux batiment qui sert de dortoirs.
"_Pfoulalaaaaaaaaaa ! Tes habits sont tout déchirés ! Ma pauvre puce, je vais te préter des habits à moi, mais faudras que tu me donnes ta taille par contre.
_...
_...Je vois que t'es bavarde toi ! C'est pas gagné... Mémé, cours pas si vite, tu vas tomber !
_Mais non ma chérie, je vais à la pharmacie, c'est pas loin, ne t'inquiètes pas pour moi !
Aby et Louisa se regarde et crie en même temps :
_Mémé, pense à ton asthme !!!!!!!!

Ca te gène pas qu'on continue ton histoire toutes ensembles ? Surprised

Sweety était encore en état de choc ._. ( Je présie xD )

-Madame la pharmaciene, je veux un paquet de pansement Mickey s'il vous plait !

Lilou gueule :
_Mémé, prends du désinfectant et du coton et du dissolvant aussi ! Pour le vernis Very Happy

Se tourne vers la blessée :
_Bon, tu vas me raconter tout tes malheurs à l'infirmerie, d'accord ? T'en fais pas, on mords pas, sauf si ya des donuts, là par contre, méfie toi.

» Un bon ptit bain dans la salle de bain 8D